Camp
Avant de venir aux Rayonnantes, ça nous aiderait bien si vous remplissez le formulaire anonyme de pré-inscription !
Sur le modèle des « shape the camp » du Climate Justice Camp en Belgique nous avons mis en place des discussions en mixité choisie (c’est-à-dire entre personnes concernées par une même oppression) pour penser différents aspects du camps. Tu peux retrouver toutes ces productions dans l’onglet luttes sytémiques.
Informations générales
Le lieu
Le camp aura lieu sur le site de l’ancienne gare de Luméville (à 6 km de Bure, entre les villes de Luméville et Mandres en Barrois), qui est un lieu privé acheté par des opposant.es au projet Cigéo il y a pas mal d’année – lieu symbolique car menacé sur le long terme car sur le tracé de la voie ferré.
Cuisine – repas – si tu veux amener de la récup
La cuisine sera vegan. Si tu as des allergies alimentaires, dis-le nous dans le formulaire et on en tiendra compte autant que possible.
Pour des raisons politiques, la plupart des espaces collectifs prévus sur le camp seront vegan – sans produits d’origine animale (dessert, cuisine libre-service, cuisine). Pour l’espace repas, tu peux manger ce que tu souhaites tout en gardant la vigilance de demander autour de toi si ça dérange de sortir des produits qui ne sont pas vegan.
Il y aura un espace pour cuisiner en libre-service en parallèle de la cantine. Evitez d’arriver avec des récups de produits frais (légumes, viandes).
D’une part, il n’y aura pas d’espace prévu pour cuisiner les produits animaux et d’autre part, on ne mélangera pas les légumes de récup avec les légumes des approvisionnements du camp – les récups seront plus un encombrement qu’autre chose.
Toute récup (ou autre moyen de réappropriation) de produits type dégueulicieux (biscuits industriels, pâtes à tartiner, brioches, …) est bienvenue ! A l’espace petit-déjeuner, il y aura aussi un espace végétarien pour des produits de récup’ qui ne sont pas vegan. Il y sera possible de stocker ce qui sera ramené.
Dormir
Pour dormir, c’est en mode camping, donc il faudra que tu amènes une tente et un duvet ou un drap et une couverture. Si tu ne peux pas dormir en tente, alors écris- le dans le formulaire de presqu’incription et on trouvera une solution ensemble (dormir dans des sleepings en dur, chambre pmr, autres besoins). Pour information, nous manquons de tente, donc n’hésitez pas à en ramener plusieur si vous avez!
Prix libre
Le camp fonctionnera avec un système de prix libre (entrée, miam, documentations, boissons etc). Tu seras invité.x.e à payer ce que tu souhaites : tu donnes ce que tu veux, ce que tu peux. Pour que ce soit aussi fait en conscience, on vous donnera des informations sur les différents coûts du camp.
Alcool, cigarettes et substances
L’espace buvette vendra de l’alcool à des horaires spécifiques. Pour garantir un environnement dans lequel tout le monde puisse se sentir bien, des espaces sans alcool et sans substances sont prévus sur la camp.
Dans l’intention de ne pas inciter à la consommation d’alcool, il y aura aussi une buvette sans alcool et des contenants opaques. Nous vous demandons de ne pas venir aux plénières et ateliers si vous vous sentez alcoolisé.x.e.s ou sous l’emprise de substances. Nous souhaitons aussi que le camp soit un lieu sans fumée, cendre et mégots de cigarettes, mais il y aura un espace cigarettes!
Animaux non humains
Nous n’avons pas prévu l’accueil des animaux non-humains sur le camp. Nous souhaitons que les jeunes enfants y soient le plus libres possible, et nous craignons une cohabitation difficile.
Nous vous demandons donc de ne pas venir avec des animaux non humain.
Si ce n’est vraiment pas possible pour toi, il faudra veiller à ce que leur présence n’effraie pas, ou ne soit pas un danger pour les petit.x.es et grand.x.es humain.x.e.s.
Espace enfants
Sur le camp, il y aura un espace dédié aux jeunes personnes pour qu’elles puissent se retrouver, se reposer, jouer et tout autre activité inventable. Ce sera un barnum avec des matelas, des coussins, du matériel artistique et une bibliothèque avec des livres chouettes. L’idée est que ce lieu soit ouvert non-stop aux jeunes personnes afin qu’elles puissent se l’approprier et le modeler comme elles le souhaitent. Les grandes personnes pourront y passer mais avec l’aval des jeunes personnes présentes et en respectant leur usage de l’espace.
Il y aura des créneaux horaires définis auxquels des grandes personnes pourront s’inscrire si elles souhaitent accompagner les jeunes personnes présentes pour co-construire des activités, jouer, explorer le camp et ses ateliers, et passer du temps ensemble.
Tous les ateliers qui se dérouleront sur le camp seront ouverts aux jeunes personnes avec un accompagnement si besoin. Il y aura par exemple possibilité de faire un journal/fanzine du camp, de faire une émission de radio et mille autres choses auxquelles on ne pense pas. On pourra organiser des grands jeux et des spectacles/veillées en fonction des envies. On va discuter avec des jeunes personnes en amont pour leur demander leur avis sur la construction de cet espace.
Si jamais vous avez des questions/informations/suggestions n’hésitez pas à écrire à « lescopainesdelest@riseup.net »
On vous invite aussi à apporter vos propres jeux de société/livres/matériel artistique
Journalistes et photos
Sur le camp, il est interdit de prendre des photos ou des vidéos. Ces dernières années, il y a eu une forte présence et répression policière et judiciaire aux alentours de Bure. L’idée c’est de l’alimenter le moins possible, par exemple en évitant de faciliter l’identification des personnes sur le camp.
Par contre, c’est important pour nous que cet événement et cette lutte soient documentés et qu’ils rayonnent au-delà de l’espace-temps du camp. C’est pour ça qu’on va faire de l’automedia (si tu veux nous aider, bienvenue!) et qu’on fait du lien avec des médias. Ce qu’on prévoit c’est que plusieurs personnes prennent des photos du camp. Ces personnes seront identifiées et ne prendront pas de photos de visages. Si on estime que certains visages, même de loin, peuvent être reconnus, ils seront floutés. On aimerait aussi accueillir quelques journalistes sur le camp. Si cela a lieu, cela sera sur un temps déterminé qui sera annoncé publiquement. Les journalistes seront identifié.x.e.s, accompagné.x.e.s et ne prendront pas de photos.
Accessibilité et commodités
Le camp des rayonnantes aura lieu sur un terrain isolé (premiers commerces, bureau de tabac et pharmacie à 15km). L’accès à l’eau potable et à l’électricité y sera assuré mais limité. Le camp aura lieu en extérieur, avec certains espaces couverts. Certaines parties du camp, qui ne concernent pas la majorité des ateliers et la vie quotidienne du camp, ne seront accessibles que par des escaliers raides avec rambarde.
Le sol du camp n’est pas très plat, il est majoritairement en terre ou herbe, avec beaucoup de cailloux, de trous, de flaques de boue selon le temps, ainsi que certains passages en pente. Il y a des chantiers en cours et nous faisons notre possible pour que le sol soit à peu près plat pour l’accès aux espaces primordiaux du camp sans pouvoir garantir l’autonomie pour des personnes qui souhaiteraient venir en fauteuil roulant.
Il y aura un sanitaire prévu pour être accessible en fauteuil roulant et un camping PMR avec des matelas dans les tentes et qui sera situé de manière plus accessible que les autres campings. Ce sera possible de dormir (et de se doucher) dans les maisons collectives alentours, en précisant ce besoin dans le formulaire de pré-inscription.
Un parking sera accessible et proche du camp pour les personnes qui en ont besoin.
Il est prévu plusieurs espaces calmes pour les personnes qui voudraient s’isoler du camp, dans lesquels il n’y aura pas d’interactions entre les personnes. Ces espaces seront disponibles en priorité pour les personnes neuro-atypiques.
Il a été demandé à l’équipe qui organise les soirées qu’il n’y ai pas de flashs de lumière notamment pendant les fêtes, dont le volume sonore pourra être élevé. Il y aura des bouchons dans les espaces sans interactions et nous essayons de réunir également des casques antibruit.
Comment venir?
Le lieu du camp se situe sur la route D138, entre Mandres en Barrois et Luméville en Ornois (un peu avant ce village).
Coordonnée GPS : 48.471426,5.418187
Pour quelques réflexes, dès l’arrivée, face à une éventuelle présence policière : plus d’infos sur la page antirépression
Si vous venez en voiture!
Un pad existe pour les covoitur’heureuses – pour y avoir accès, suffit de s’inscrire à l’évènement!
Si vous venez en train !
Un système de navette va être mis en place, le numéro de la navette c’est : 07.73.44.17.11. C’est chouette si vous prévenez assez en avance sur ce tel, l’heure à laquelle et où vous voudriez qu’on vienne vous chercher. Dans l’idéal on va essayer d’optimiser les trajets navettes.
N’hésitez pas à faire du stop sur les derniers km, il y aura du monde qui viendront au camp!
Plusieurs options d’arrivée :
– par Bar-Le-Duc, vous pouvez ensuite prendre le bus Ligne 18 jusqu’à Gondrecourt-Le-Château. C’est le plus proche pour venir vous chercher.
Vous pouvez trouver les horaires de bus sur le site Fluo, en mettant en destination Gondrecourt.
– encore par Bar-Le-Duc, vous pouvez aussi prendre le bus Ligne 1 jusqu’à Ligny-en-Barrois. C’est un peu plus loin même si ça rapproche déjà, mais la fréquence des bus est meilleure.
– vous pouvez aussi arriver à la gare de Joinville
Si vous venez en stop !
On peut vous conseiller de viser Thonances-les-Joinville ou bien Ligny-en-barrois, ce sont des axes où les copaines qui viennent en voiture sont susceptibles de passer, et donc plus facile de vous prendre au passage !
Et si vous êtes amateurices de la conduite !
Pendant toute la durée du camp, le navette sera à l’auto-gestion ! N’hésitez pas, pour aller récupérer les ami.x.e.s mais aussi pour faire de chouettes balades en voiture en contrées Meusiennes et Haut-Marnaises !
Les espaces en mixité choisie
Des espaces en différentes mixités choisies on été pensé pour le camp: il est prévu d’avoir un espace chill (repos) en mixité choisie racisée (sans blanc.hes), un camping MINT: Meuf, Intersexe, Non-binaire, Trans (sans homme cis-genre*) avec des toilettes et un espace détente et enfin un espace chill (repos) en mixité choisie queer ouvert aux personnes en questionnement.
Nous avons décidé de mettre en place ces espaces en mixité choisie (entre personnes concernées par une même oppression) pour permettre aux personnes qui subissent des oppressions systémiques de se reposer, de trouver de la force ensemble, de pouvoir partager les micro-agressions quotidiennes, de pouvoir en faire quelque chose, en discuter ou en rire et les rendre publiques et politiques, ne pas avoir à les garder pour soi.
Pour nous il n’existe pas d’espace « safe » (sécure) c’est pour cela qu’ils ne seront pas décrits comme tels ni pensés comme tels. Nous préférons l’idée qu’il y a des espaces bienveillants (les espaces en mixité choisie) et des espaces confrontants (nous ferons notre possible pour que le reste du camp ne le soit pas).
D’autres espaces seront également mis en place tel qu’un espace enfant, qui permettra aux adultes référents d’enfant(s) sur le camp de pouvoir participer à des ateliers et aux enfants de ne pas s’ennuyer. Il y aura aussi un espace calme sans interactions, pour permettre de se reposer parce qu’on sait que se retrouver sur un camp à nombreu.x.ses ça peut être épuisant.
* par « personne cis-genre », nous entendons une personne qui se reconnaît dans le genre qui lui a été assigné à la naissance
Protocole en cas d’agression
Groupe d’urgence en cas d’agression
Un groupe d’urgence en cas de situation de violence nécessitant du soutien émotionnel (par exemple une agression) s’est constitué pendant le montage du camp. Ce groupe existe pour pouvoir être réactif.ves face à une situation d’agression en préparant quelques ressources disponibles et pour ne pas laisser la charge émotionnelle de soutien invisibilisée et à la charge uniquement de personnes MINT (Meufs, Intersexes, Non binaires, Trans).
Nous avons réfléchi à comment trouver un lieu sécurisant pour la personne agressée, comment annoncer au camp qu’une agression a eu lieu avec le consentement de la personne agressée et nous avons sélectionné des ressources pour soutenir les personnes agressées. Si vous souhaitez rejoindre ce groupe afin que la charge de soutien émotionnel ne repose pas uniquement sur les personnes ayant réfléchi au camp en amont, demandez aux personnes de la tente info qui vous orienteront.
Si vous êtes témoin d’une agression ou si vous souhaitez contacter le groupe d’urgence, vous pouvez :
- appeler le numéro de l’équipe écoute : 07 55 95 56 24
- ou en parler à la tente info
- ou en parler à l’équipe soirée
- ou en parler au groupe (r)évolutionnaire
Lexique
Nous différencions les conflits des agressions ou situations de violence. Les conflits se déroulent pour nous entre plusieurs personnes qui sont sur un pied d’égalité ou qui n’utilisent pas leurs privilèges lors de l’expression de désaccords. Il y a donc possibilité d’un dialogue équitable entre elles. Au contraire, une agression est unilatérale. Une des personnes en détermine le début et la fin au détriment de l’autre. La réalité est évidemment souvent beaucoup moins tranchée mais il nous semble important de poser que nous ne sommes pas là pour résoudre tous les conflits interpersonnels sur le camp.
Personne agressée / personne agresseuse : Plutôt que de parler de victime, nous préférons utiliser le terme de « personne agressée ». De même nous préférons parler de « personne agresseuse » plutôt que d’agresseur.se. Nous choisissons ces expressions afin de ne pas figer les personnes dans des rôles et réduire la complexité d’une personne au fait qu’elle ait été agressée ou qu’elle ait agressé.
On utilisera le terme de prise en charge de l’agression pour désigner tout ce que l’on peut faire pour aider après une agression : soutien de la personne agressée, accompagnement de la personne agresseuse, bilan face au collectif, etc.
On distingue le soutien de la personne agressée de l’accompagnement de la personne agresseuse. Le soutien consiste à aider la personne agressée dans un processus de soin, si elle le souhaite. L’accompagnement cherche à proposer à la personne agresseuse un processus de réparation et de changement personnel.
ORGANISATION EN AMONT
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Sélection de ressources disponibles dans les infokiosques
Les ressources que l’on a sélectionnées sont les brochures suivantes , qui seront disponibles sur place :
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- Jour après jour, violences entre proches qui contient de nombreuses ressources sur comment soutenir une personne agressée,
- Soutenir une survivantE d’agression sexuelle qui détaille quelques principes de base pour soutenir unE survivantE d’agression sexuelle
- Un protocole de soin écrit pour le décampfinement, un camp qui a eu lieu pendant l’été 2020. Ce protocole détaille des points pratiques à faire selon les temporalités après l’agression (juste après l’agression, sur le court terme, sur le moyen et long terme).
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Préparation de lieux sécurisants pour la personne agressée
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L’annonce au camp
Il nous semble important d’avoir pensé en amont aux moyens que l’on peut mettre en oeuvre pour annoncer qu’une agression a eu lieu sur le camp et de se réserver la possibilité de mettre en pause le camp afin d’entamer une réflexion collective à ce sujet. L’annonce au camp est également un moyen pour permettre à des personnes ayant des compétences sur le soutien émotionnel de rejoindre le groupe d’urgence.
L’idée générale est également de décharger le poids de la prise en charge de l’agression de l’ensemble du camp vers un groupe de personnes du camp volontaires pour aider et ayant des compétences. Les annonces publiques permettent ensuite d’avoir un lien entre le groupe de prise en charge et le reste du camp afin que la responsabilité ne repose pas sur les seules épaules du groupe de prise en charge et qu’un travail collectif sur le camp puisse être mené s’il s’avère pertinent. Le fait de se désigner publiquement comme groupe de prise en charge de l’agression permet également d’éviter trop d’initiatives individuelles non coordonnées qui peuvent avoir un impact négatif pour le soutien des personnes impliquées.
EN CAS D’AGRESSION, LES PREMIERES 24-28H AVANT L’ANNONCE AU CAMP
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Accueillir la personne agressée
Le groupe d’urgence met en place les premières dispositions pour soutenir la personne agressée et accompagner la personne agresseuse. Pour la personne agressée, il s’agira principalement d’écouter les besoins exprimés et d’y répondre au mieux. On pourra consulter les protocoles de soin pour plus de détails sur ces premiers jours. Il s’agira également de recueillir le plus d’informations possibles sur l’agression, notamment les récits de la personne agressée et des témoins s’il y en a.
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Accompagner la personne agresseuse
Juste après avoir appris qu’une agression a eu lieu, les personnes du groupe d’urgence essaieront, dans la mesure du possible, de se comporter de manière neutre. Il ne serait pas judicieux de réagir à chaud sous le coup de l’émotion, sans réflexion collective et avec des informations incomplètes. Les priorités à ce moment sont de prendre soin de toutes les personnes qu’elles soient agresseuses, témoins ou agressées, et de recueillir leurs récits. Le groupe d’urgence fera attention également à éviter qu’une nouvelle agression se produise (récidive ou règlement de compte). Cela peut se faire, selon les cas, en surveillant la personne agresseuse ou en l’isolant le temps de déterminer comment procéder collectivement.
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Contacter les proches :
Les proches des personnes impliquées dans la situation de violence sont contactées par le groupe d’urgence pour avoir des informations et déterminer si iels sont prêt.es à s’impliquer dans la prise en charge de l’agression. Le groupe d’urgence pourra également partager des ressources aux proches des personnes impliquées.
APRES L’ANNONCE AU CAMP
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Soutien et accompagnement
Selon la situation, les ressources disponibles aideront le groupe d’urgence à soutenir la personne agressée et à accompagner la personne agresseuse.
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Durée limitée du soutien
Le groupe d’urgence ne peut pas s’engager sur un temps long de soutien à la personne agressée. Le numéro d’écoute permettant de contacter le groupe d’urgence sera ouvert jusqu’au 15 septembre. Le groupe essaiera d’orienter les personnes impliquées ainsi que leurs proches vers des groupes de soutien extérieurs.
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Aide au retour de la personne agressée
Selon les demandes de la personne agressée, le groupe d’urgence pourra aider la personne agressée à rentrer dans un lieu où elle se sent bien pendant le camp ou après le camp.
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Intégration de nouvelles personnes dans le soutien et l’accompagnement
Les personnes se sentant disponibles et ayant des compétences de soutien peuvent se porter volontaires pour assister ou rejoindre le groupe d’urgence.
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Bilans réguliers
Afin de nourrir la réflexion collective et de se soutenir mutuellement, le groupe d’urgence se réunit régulièrement en l’absence des personnes agressées et agresseuses.
Interprétariat
Il y aura de l’interprétation sur le camp afin de permettre aux personnes ne parlant pas français de participer. Un groupe « interprétation » s’est monté afin de permettre que le camp soit accessible en français, anglais, allemand et italien. Si vous voulez donner un coup de main sur le sujet ou avoir plus d’informations, vous pouvez écrire à passion-traduction@riseup.net !
L’équipe en question n’a pour le moment pas trouvé de personnes pour interpréter en langue de signe. Si vous voulez aider sur ce sujet, contactez-nous!
Covid
La circulation du COVID est toujours active dans plein de régions du monde, dont la France. Si tu penses que tu as pu être exposé.x.e au virus et que tu souhaites venir au camp de manière plus rassuré.x.e, tu peux réaliser un test antigénique en pharmacie ou prendre un rendez-vous pour un test PCR (ces tests sont gratuits si t’as une carte vitale). Si tu n’es pas vacciné.x.e, merci de te faire tester avant de venir ! Si tu es positif.x.ve au COVID, nous sommes désolé.x.e.s mais nous devons te demander de ne pas venir au camp :( nous espérons que tu vas vite te remettre, prends soin de toi !
Un protocole COVID a été re-réfléchie et acté durant le montage du camp, merci de prendre le temps de le lire, il est accessible ici.
Venir depuis l’étranger
Youhou c’est super que tu viennes!! De l’interprétariat sera présent sur le camp pour permettre au maximum de personnes de venir. Si tu comptes passer les frontières et que tu risques de te faire contrôler, voici quelques informations qui peuvent t’être utiles (état des lieux des mesures sanitaires pour venir en France, mis à jour le 30/06/2021) :
A partir du 1er juillet 2021, le pass sanitaire sera reconnu pour les déplacements internes à l’espace européen, sous le forme d’un certificat européen. Le certificat pourra intégrer :
- une preuve de vaccination, c’est-à-dire un document attestant que :
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tu as reçu ta 2ème injection depuis au moins 2 semaines pour les vaccins à double injection (Pfizer, Moderna, AstraZeneca),
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tu as reçu ton injection depuis au moins 4 semaines pour les vaccins à injection unique (Johnson & Johnson) ;
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- un résultat de test négatif
- une preuve de rétablissement de la Covid de moins de 6 mois
Les mesures pour le retour sont celles du pays de destination.
Si tu viens de l’espace européen ou d’un pays de la « liste verte » (Australie, Corée du Sud, Israël, Japon, Liban, Nouvelle-Zélande ou Singapour)
- Si tu es vacciné.e : il te faudra présenter une preuve de vaccination.
- Si tu n’es pas vacciné.e : il te faudra présenter un test PCR ou antigénique négatif de moins de 72 heures.
/ ! \ Le cas du Royaume-Uni
Depuis le 31 mai, un renforcement des mesures sanitaires a été décidé pour les voyageurs se déplaçant vers la France depuis le Royaume-Uni, face au développement du variant dit « indien » :
- des motifs impérieux seront exigés pour les ressortissants étrangers hors Union européenne non-résidents en France rejoignant la France depuis le Royaume-Uni ;
- un test PCR ou antigénique de moins de 48 heures sera exigé de la part de toute personne rejoignant la France depuis le Royaume-Uni ;
- à leur arrivée, les voyageurs devront observer une période d’auto-isolement de 7 jours. Pour le moment, compte tenu de la faible incidence de la Covid en Grande-Bretagne, le dispositif de contrôle systématique à domicile ne leur sera pas appliqué.